Me faire le concert de Ska-P comme cadeau de Noël ? Pas vraiment, étant donné que j'avais acheté ma place bien 6 mois avant. Et a peine sortit du métro que l’on se fait harcelé par des vendeurs à la sauvette. Et leur nombre ne fera qu’accroître tout le long du chemin entre la station et le Zenith. J’aurais été curieux de connaître leur prix. Ils ont du brader un max vu la concurrence qu’ils avaient entre eux. Comme d’hab, entrée tranquille dans le Zenith. Et là, mauvais surprise : pas de vestiaire. Obligé de se trimbaler gros manteau et sac. La looze. Heureusement, malgré que le concert annonçait complet depuis plus de deux mois, la salle n’est pas entièrement pleine (ça doit être toutes les places non vendues dehors) et j’ai pu caser discrètement mes affaires sur un siège.
Intro + Ni Fu Ni Fa :
Ils enchaînent avec Mestizaje. Cette fois, j’y vais. Je laisse mes affaires en faisant un beau sourire à ma charmante voisine et part dans la moiteur de la fosse. Le pogo est ultra compact. D’ailleurs je ne sais pas si on peut appeler ça pogo, puisque qu’on s’est plus contenter de sauter sur place. Le groupe poursuit avec Tio Sam critique de l’empire américain avec Pipi déguisé en gigantesque Oncle Sam. C’est ça qui est bien avec Ska-P. C’est du grand spectacle. Les rythmes sont toujours aussi entraînants et festifs. Tout le monde chante les paroles même si très peu parlent espagnol. Mais on s’en fout. C’est tellement bon. Surtout qu’après, Ska-P nous offre le terrible Romero el Madrero avec Pipi déguiser en CRS faisant sauter de plus bel le public. Les refrains sont simples à retenir et ils accrochent bien. On ne comprend rien aux paroles mais avec les déguisements et les mises en scène, on ne peut que saisir le sens des textes.
El Imperio Caerá :
Simpático Holgazán :
La première partie est assurée par Jim Murple Memorial. Bon set de ska rocksteady des années 60. Mais le public s’impatiente et scande le nom de la tête d’affiche entre chaque morceau. Dur dur d’être la première partie d’un gros groupe qui fait son come-back. J’avais pitié pour la chanteuse qui ne s’est pas démonté et a continué son show en priant le public de patienter encore un peu. J’aime bien Jim Murple, mais je dois avouer que moi aussi, j’attendais impatiemment que leur set se termine.
La première partie se termine. Cette fois c’est la bonne. Gros mouvement de foule des gradins vers la fosse. Changement du matos assez rapide, malgré que chaque minute semble une éternité pour le public. Beaucoup de monde, mais le Zenith est toujours loin d’être complet. C’est quasiment impossible de s’approcher à moins de 20 mètres de la scène. Extinction des feux. Musique d’ambiance. Hurlement de bonheur de la foule. Arrivée des musiciens au compte-goutte. Et finalement arrivé de Pulpul et Pipi. Ils n’ont pas changé. Toujours la même gueule, toujours la même coupe. Les premières notes de Ni Fu Ni Fa retentissent et c’est partit pour un énorme joyeux bordel. Par expérience, je sais que lors de la première chanson, l’incruste relève de l’inconscience et il vaut mieux regarder de loin, le temps que tous ceux qui n’ont pas leurs place devant se fassent dégager. Je m’installe confortablement et prend le temps de filmer en me disant que se sera peut-être la seule de la soirée.
Intro + Ni Fu Ni Fa :
Ils enchaînent avec Mestizaje. Cette fois, j’y vais. Je laisse mes affaires en faisant un beau sourire à ma charmante voisine et part dans la moiteur de la fosse. Le pogo est ultra compact. D’ailleurs je ne sais pas si on peut appeler ça pogo, puisque qu’on s’est plus contenter de sauter sur place. Le groupe poursuit avec Tio Sam critique de l’empire américain avec Pipi déguisé en gigantesque Oncle Sam. C’est ça qui est bien avec Ska-P. C’est du grand spectacle. Les rythmes sont toujours aussi entraînants et festifs. Tout le monde chante les paroles même si très peu parlent espagnol. Mais on s’en fout. C’est tellement bon. Surtout qu’après, Ska-P nous offre le terrible Romero el Madrero avec Pipi déguiser en CRS faisant sauter de plus bel le public. Les refrains sont simples à retenir et ils accrochent bien. On ne comprend rien aux paroles mais avec les déguisements et les mises en scène, on ne peut que saisir le sens des textes.
Trou d’air devant moi. On me pousse violemment dans le dos. Je me rattrape de tout mon poids sur mon genou. Bing. Un genou en moins. Ça c'est fait. C’est pas grave, on continu et on se dit qu'on a pas mal. Le groupe continu en moins festif et plus rock avec Mis Colegas qui n’atténuera en rien l’énorme brasier devant la scène. Puis vient Crimen Sollicitationis qui s’en prend au pape. Le visage de Benoît XVI apparaît en fond pour se transformer à la fin du morceau en tête de mort. Annonce de Cannabis, histoire de relancer une fosse qui s’était un tout petit peu ramollit. Dans la salle, chaque titre raisonne comme un tube. Ils continuent avec Planeta Eskoria et El Imperio Caerá issu du dernier album. Puis, vient l’instant mega-festif avec Derecho de Admision sur des aires de cornemuses. Je prend le temps de jeter un coup d’œil derrière moi. Dans les tribunes, tout le monde est debout et danse ou lève les bras. C’est impressionnant. S’ensuit El Libertador, Vergüenza (chanson contre les corridas) puis le sur-vitaminé nouveau titre Lagrimas Y Gozos. A noter sur ce dernier titre, le chanteur évoque le nom de notre cher président à grand coup de « fuck ». Sarkozy va-t-il remplacer Bush en tant que grand méchant à dénoncer ? Puis, un Welcome to Hell avec Pipi dans le rôle du condamné à mort sur la chaise électrique dans une mise en scène morbide.
El Imperio Caerá :
Je commence à fatiguer. Les pogos sont toujours aussi denses. J’hésite à retourner dans les tribunes. Mais voilà, que le guitariste se fait plaisir en jouant la reprise des Clash I Fough The Law. Très bonne surprise et évidemment je reste. Dommage que peu de gens connaissaient. On approche de la fin du show et les tubes s’enchaînent : Casposos (avec Pipi déguisé en voyante malhonnête), A La Mierda (le chanteur scande un puissant fuck au racisme et à la xénophobie), El vals del obrero (où le chanteur laisse le public chanter en chœur l’intro) et Simpatico Holgazan (avec Pipi habillé dans une tenue de noble). Ils terminèrent par un Gato Lopez réveillant les dernières forces du public pour retourner la fosse une dernière fois.
Simpático Holgazán :
Finalement, quand je me relis, je me rends compte que sur chaque morceau, il y a un truc de spécial. Ska-P sur scène, c’est du grand spectacle à coup de dynamite. C’est dommage qu’on ne comprend pas toujours les paroles, ce qui renforcerait encore plus l’intensité des chansons. Bilan, pour mon dernier concert de l’année : j’ai deux genoux sur la même jambe, une cheville qui part en vrille, un poignet qui a du mal à répondre et un jeans et un t-shirt foutu. Mais putain que c’était bon !!!
Voir aussi :
Libellés : Jim Murple Memorial, Ska-P, video, zenith
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8 commentaires:
concert de malade !!!
merci pour les videos :)
Et on a pas le droit a un résumé sur Ska P?! =(
Très bon concert sois dit en passant
Et bon blog =D
Dsl :) Mais en ce moment je suis cloué au lit avec 40° de fièvre :( Sinon, j'essaie de trouver la setlist complete. Si qq'un s'en rappel, je suis preneur
Ouais sa a trop trop gérer!
la playlist (dans l'ordre de leurs albums, il n'y a que comme sa que je m'en souvient ^^) :
el gato lopez, el vals del obrero (une fois et demi ^^), romero el madero, canabis, simpatico holagazan, planeta eskoria, verguenza, a la mierda, tio sam, mestizaje, la estampida, welcome to hell, casposos, el niño soldado, intifada, mis colegas, ni fu ni fa, el libertador, la molmena et el imperio caera !
merci pour ta contribution à la setlist dams71.
Chouette, j'ai loupé ce concert mais heureuse d'y aller le 29 avril, chouette résumé ^ ^. juste une chose, lagrimas y gozos (larmes et jouissances) c'est pas une chanson , c'est le titre de l'album et est tiré des paroles de crimen sollicitationis, la chanson sur sarko c'est la colmena ^ ^ Bon, j'ai la chance de parler espagnol et de bien comprendre leurs chansons, ça aide aussi. En tout cas merci pource compte rendu
merci pour les précisions giliane. Bon concert. Pense à prendre tes baskets :)
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