L’effet Manu Chao s’est fait ressentir sur la Fête de l’Huma cette année. Cela fait 5 ans que je fais ce festival et c’est la première fois que je vois autant de monde. Même Iggy Pop et The Offspring n'ont pas réussi à rassembler autant de monde. Ça nous refroidi pas pour autant et on se faufile/s’incruste juste au devant de la scène pour profiter au maximum du spectacle. Intro reggae/percus avec l’arrivée du groupe Radio Bemba sur la grande scène, puis Manu Chao débarque acclamé comme il se doit. Quelques petits mots aux 80 000 personnes et vlan ! C’est partit pour presque 2h de punky-reggae latino.

Dans la fosse c’est l’apocalypse. Des mouvements de foules gigantesques sont provoqués. Petite pensée pour ceux qui étaient collés aux barrières. Ils ont dû bien déguster. La fosse ressemble à une énorme masse grouillante humaine qui jamais ne s’arrêtera de tout le concert. La poussière est omniprésente. Ça picole, ça fume et ça pogote dans tous les sens. Malgré la fatigue et les mouvements de foules, ce qui fut remarquable, c’est qu’il n’y a pas eu d’énervements ou d’embrouilles. Le public était bien trop content d’être là. Une super ambiance dans la bonne humeur et dans la poussière.

Côté scène, Manu Chao et son groupe le Radio Bemba nous livre un set proche de celui de Solidays. Un concentré des meilleurs morceaux de la Mano Negra ou en solo à la sauce reggae-punk sans aucun temps mort. Manu Chao sait y faire en montée en puissance. On voit bien que le set est maîtrisé de bout en bout. La recette est toujours la même : alternance entre instants reggae reposants et instants punk-rock qui déboîtent. Avec quand même quelques interludes de musique latino. Des textes forts qui trouvent leur places dans un festival tel que la Fête de l’Huma. Des tubes à gogo. Impossible de lister les morceaux tellement il y en a eu, mais on se rappellera du grandiose Sidi’H Bibi et du final Radio Bemba/Que Paso/Pinochio suivi de 4 ou 5 rappels.

Un concert magique. Dans la foose, on est tous là ahuris, à essayer de réaliser ce qui nous est arrivé. Perdu les potos et ma casquette dans le pogo. J’essaye de la retrouver sans succès au milieu des multiples chaussures, vêtements, bouteilles, voir même tente éventrée. On se dit que la soirée est terminée et qu’on va pouvoir se reposer un peu. Et bien non. Loin de là. Un énorme bordel pour ce sortir de là. Des mouvements de foules inquiétants, des routes bloquées par les milliers de festivaliers quittant le festival, une gare RER prise d’assaut avec une police complètement dépassée. Sans compter que sur la même ligne de RER rentrait aussi ceux qui revenaient du concert de Mylène Farmer. La rencontre entre les deux publics sera d’ailleurs assez amusante. 2h du mat’, enfin chez moi. Je suis sur les rotules mais tellement heureux d’avoir vécu un tel évènement.








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4 commentaires:

Anonyme a dit…

Concert sublime !

Elisa a dit…

je pense que j'ai trouvé le show encore mieux qu'au solidays. c'était hallucinant de voir tous ce monde et Manu avec une telle pêche :)
Concert inoubliable, merci pour les vidéos parce que avec ma petite taille j'avoue ne pas avoir beaucoup vue ^^

Victor a dit…

Sur les rotules en rentrant à 2h ? Moi à cette heure je sortais à peine de la fête, plus de navettes ni de métros, obligé de prendre 2 bus bien tard, puis de marcher. On est rentré vers 5h. Mais fin de concert énorme.

nonologo a dit…

lol. oui je suis conscient que ds l'histoire je m'en sors qd même bien.