Il aura fallu patienter un peu plus d’un an avant de revoir nos amis de Streetlight Manifesto dans la capitale. Ceux qui étaient au concert de Reel Big Fish au Nouveau Casino se rappellent encore de l’énorme claque que nous a foutu la bande à Tomas Kalnoky. Cette fois, les hostilités se déroulent au Glaz’Art, ce qui me permet de (re-)découvrir le nouvel aménagement de la salle. La scène a été reculée de manière a doubler le volume de la piste de dance. Le Glaz’Art ressemble désormais plus à une vraie salle de concert. Des nouvelles toilettes plus grandes et surtout séparé des filles. Plus la peine de se taper 1h d’attente pour aller pisser. Et la terrasse n'a pas changé et c’est tant mieux.

La première partie est assurée par les parisiens de Oz One. Si je me rappel bien, c’était aussi eux qui avait joué avant Streelight l’année dernière. Ils jouent un ska punk jovial et intéressant. Mais le groupe manque cruellement de charisme et les quelques blagues tentées par le chanteur accordéoniste (accordéon que jamais on n’entendit) tombent lamentablement à plat. Au final, on attend patiemment au bar que ça passe. La salle n’est pas pleine et dans le public on peut distinguer une grande partie de kids « Trasher » qui ont surement dû laisser au vestiaire skate et bmx.

Changement de matos, et Streetlight Manifesto débarque sur scène. A part le changement de trompettiste, les gars n’ont pas changé d’un pouce et je suis prêt à parier qu’ils ont les mêmes fringues que l’année dernière (casquette et t-shirt rayé pour Tomas Kalnoky le chanteur guitariste). Ils commencent direct avec We Will Fall Together et déjà un pogo se forme. Le public est grave motivé. Chaque titre raisonne comme un tube et les refrains sont repris en chœur par la salle enthousiaste. La section cuivre qui prend pratiquement tout le devant de la scène, impressionne par sa précision, sa rapidité et sa puissance scénique. C’est clair que c’est la grande force de Streetlight Manifesto. A mon grand bonheur vient le terrible Would You be Impressed ? avec ses riffs ravageurs faisant sauter de plus bel la fosse. Le pogo est sympathique mais intensif. Une petite pause le temps de souffler (ces kids m’épuisent. trop vieux pour ces conneries) et en profite pour m’incruster sur un emplacement surélevé afin de faire une belle vidéo. Je me fais fusiller du regard par les gars qui y sont, genre « C’est mon territoire. Dégage ! ». Je filme Point Counterpoint et retour dans la fosse là où on est mieux accueilli. Grand moment avec A Moment of Silence (avec les OooooOoooo chanté par le public) suivit de A Moment of Violence déclenchant un bon gros pogo. Une heure de ska-punk classe et survitaminé ponctué de slams et de solos virtuoses de la part des cuivres. Dommage que le nouveau trompettiste soit resté très discret. Un rappel un peu avare avec seulement un titre : Somewhere in Between (il me semble) joué en solo par le chanteur puis suivit par tout le groupe.

Un concert haut de gamme. J’aurais espéré un peu plus de monde même si c’était bien compact devant. Streetlight Manifesto a prouvé encore une fois qu’il est aussi bon sur scène qu'en studio. Surement l’un des meilleurs groupes de ska actuellement (après Tokyo Ska Paradise bien sûr).






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1 commentaires:

séb a dit…

Vraiment un super concert :D
Sont trop bon!!!