A peine remis du concert de la veille que je constate que de beau matin le hiboo a déjà fait un compte-rendu nickel de la soirée avec vidéos youtube à l'appui. La concurrence est rude. Mais a y regarder de plus pret, les vidéos datent de l'année dernière (ricanement jaloux). Je vais me forcer à ne pas lire leur live-report pour ne pas être influencé par leur propos.
Comme d'hab, arrivée à la bourre au Trabendo. La première partie a déjà commencé et je n'arrive pas à distingué l'affluence dans la salle. Ce qui me frappe, c'est le silence pesant qui y règne. Au bar, je dois limite chuchoter pour parler à mon entourage. Je prends quand même le temps de jeter un coup d'œil à la chanteuse répondant au nom de Lippie. Celle-ci est accompagnée d'un guitariste et d'un batteur. Ils pratiquent un genre de musique folk assez minimaliste. La chanteuse ne se débrouille pas trop mal au chant. Je m'excuse pour ma culture un peu pauvre dans le domaine, mais la voix me fait penser à celle de Bjork. Elle a un style et elle dégage une osmose particulière. Malheureusement, elle n'est jamais arrivée à faire partager ses délires avec le public. Donc, je dirai, musicalement bien, mais il faut travailler la présence scénique. Trop de blancs qui mettent mal à l'aise, aussi bien dans les accords qu'entre les morceaux, sans compter les blagues que personne ne comprend.
Fin de la première partie, lumière sur la salle. Pas trop de monde. Je dirai une salle à moitié pleine ou à moitié vide si je me mets en mode parisien jamais content. On va dire que la cause est due au lundi soir. Je pense que ce ne serait pas exagéré d'affirmer que la moyenne d'âge dépasse largement la trentaine. J'en suis le premier surpris. Moi qui les ai découverts cet été, je me rends compte que beaucoup doivent surement les connaitre depuis bien longtemps.
Les lumières s'éteignent et arrivée des Bellrays sur scène. Tous ceux qui étaient aux bars, au fond ou sur les côtés de la salle se rassemblent au devant la scène. D'un coup, on pourrait croire que le Trabendo est plein à craquer. La chanteuse annonce « We're The Bellrays », et vlan dans ta gueule c'est partit pour 1h15 de rock & soul afro powaa. Le groupe ne nous a pas déçus. Loin de là. Les musiciens sont toujours à fond et musicalement au top. La chanteuse avec sa gigantesque coupe afro dégage un charisme et une hargne à réveiller les morts. Le personnage impressionne et fait passer Tina Tuner pour une malheureuse candidate de la Star Ac. Musicalement, ça me fait penser sur certains titres à du AC/DC période Bon Scott. J'adore. Certains morceaux sont plus punks ou entièrement soul. Ne connaissant que les deux derniers albums, il y avait pas mal de morceaux inconnus pour moi. Je peux citer tout de même : One Big Party , Tell the lie, The same way, Infection, Coming down, Change the world, Psychotic Hate Man, Testify et Hard sweet and sticky repris en choeur par la public. Public d'ailleurs assez sage sans folie ni bousculade. Ainsi, du bruit, il y en avait, mais pas de sueur et par conséquent pas de vidéo non plus. Toutefois, un grand moment de rock'n roll qui méritait le détour.
Voir aussi : The Bellrays à Paris-Plage
Libellés : The Bellrays, Trabendo, video
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