Sziget 2008 - Dimanche

Dernière journée du festival Sziget, et elle commence par une très mauvaise nouvelle : annulation du concert de Pendulum. Bien sûr, ils préviennent le jour même, et aucun concert de remplacement n'a été prévu. Et dire que l'année dernière Mika avait été annulé et c'était Manu Chao qui l'avait remplacé... Bref, on en profite pour aller à des concerts qu'on n'avait pas prévu de voir.

Arrivé à la scène Converse, on tombe sur le groupe Yellow Spots, groupe de zombies hongrois faisant une sorte de punk rockabilly. C'est très mauvais et d'ailleurs il y a pas grand monde dans la salle. Je pense que les gens sont venus parce que le groupe est assez rigolo à voir sur scène. Ils sont tous déguisés en rockab zombie. Deux momies squattent la scène. Elles chantent pas. Elles jouent pas. Elles picolent seulement sur scène. Bref, ça va cinq minutes et après on se lasse vite. Dans la scène HammerWorld à côté on découvre le groupe Canadien 3 Inches of Blood. Trash métal chevelu à mon gout sans trop d'intérêt. Là non plus, on ne s'attarde pas longtemps ...

Arrivé sur la scène métal HammerWorld les new-yorkais Pro-Pain. C'est un groupe de Hardcore métal que j'écoutais il y a bien plus de 10 ans durant ma période hardcore et autres musiques pas toujours très accessibles. Le concert est simple et très bourrin. Pas de jeux de scène de folie, ni de dialogue avec le public. Le groupe fait son set, carré et direct. Du bon gros hardcore qui est un appel aux pogos bien violents. Je reste sur la touche sur ce coup là. Pendant, tout le concert j'ai attendu en vain. Pas un titre de Truth Hurts, le seul album que je connaissais. Je suis un peu déçu. Cela dit, c'était un bon concert de hardcore viril comme j'en avais pas vu depuis longtemps. Ça fait plaisir.



Sur la scène World, nous allons voir le groupe hongrois le plus connu en France : Besh O Drom. Mettre l'étiquette tzigane sur ce groupe, serait trop facile. Le groupe joue une fusion instrumentale de musiques balkan, tzigane, macédonienne, yiddish et orientale. Dans l'ensemble c'est assez tonique. Et le tout est arrangé au goût des musiques actuelles. Chaque musicien est impressionnant par sa maitrise et ses improvisations. Grosse prestation scénique du saxophoniste et du percussionniste qui à eux deux mettent aisément l'ambiance. Sur certains titres, une chanteuse apparait dont on entendit pratiquement jamais la voix en raison d'un mauvais réglage de son micro.



Direction la Roma Tent, pour aller voir les Parno Graszt, un autre groupe Hongrois. Le groupe ne paie pas de mine : ils sont tous habillés en chemise de même couleur et sont positionnés en face de la scène en arc de cercle. Ils ne donnent pas l'impression aux premiers abords que ça va beaucoup bouger. Mais la musique tzigane de Parno Grastz est ultra rapide et entraine très vite toute la salle dans la danse. Le groupe joue de la pure musique traditionnelle tzigane de l'Est du pays et de la Roumanie. Le groupe est composé de 9 musiciens dont 4 danseurs. Les instruments sont guitares acoustiques, contrebasse, accordéon, percussions et d'anciens pots à lait dont le musicien tape sur les orifices. Avec leur musique endiablée et leur démonstration tonique de danse traditionnelle ils ont bien mis le feu. Très bonne surprise de la soirée.



Pour la fin de la soirée, nous n'avons jamais trouvé un concert qui correspondait à ce qu'on cherchait. Dans la tente tzigane, le groupe de macédoine Kocani Orkestar joue une musique traditionnelle molle. Et dans la tente Arany Aszok, on trouve le groupe Kowalsky meg a Vega, les gentils rebelles de service, jouant une sorte de pop métal que je pourrais comparer à Kyo ou à Superbus. Du coup notre dernière soirée se termine assez tôt. Dommage.

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