La Phaze à la Boule Noire 26/05/08




Ce soir, la Phaze nous a fait une démonstration de "pungle". On peut définir le pungle comme du jungle punk sautillant, style de musique propre à la Phaze. D'ailleurs si on tape "pungle" sous Google on tombe obligatoirement sur le nom du groupe.
Le concert à la Boule Noire débuta avec pas mal de retard. Je ne sais pas si il y avait une première partie, mais j'ai bien poireauté 1 heure devant la scène. En attendant, j'observe avec calme et dérision deux punks éméchés qui jouent a celui qui fera tomber l'autre. La dernière fois que j'étais allé à La Boule Noire, ce fut justement pour un concert de La Phaze à l'époque de la sortie de leur précédent album. Il devait y avoir à peu près autant de monde. C'est à dire, une salle bien remplie sans qu'on soit les uns sur les autres.
Départ du concert, et tout de suite la Phaze attaque sec avec Le chant des bombes, titre punk rentre-dedans. Le groupe est composé de 3 membres : un batteur qui a remplacé l'ancient Dj, le guitariste et le chanteur. Il fait très chaud dans une salle qui n'est pourtant pas pleine à craquer. Il y a juste ce qu'il faut pour qu'on puisse danser à son aise sans se sentir seul sur la piste. Ils enchainement avec Fièvre de l'exil ( sans Gogol Bordello) puis retour aux sources avec le terrible R.A.S. idéal pour mettre en confiance le public. Le groupe y met du sien et joue à fond. Le son est quand même assez fort. Le chanteur, véritable boule de nerf, ne tient pas en place et saute dans tous les sens. Il passe des platines au micro devant la scène à une vitesse déconcertante. Des fois, on se demande même si il va pas virer le guitariste et le batteur pour prendre leur place tellement on à l'impression qu'il fait tout. Je ne peux m'empêcher en écoutant leur punk aux influences reggae, de penser aux Clash. C'est clair qu'il y a une grande inspiration et c'est tout à leur honneur.
Le concert est légèrement perturbé par deux punks bourrés qui se foutent sur la gueule. Le chanteur n'hésite pas à interrompre le concert pour demander à ce qu'on les sépare et à nous sortir des paroles idéalistes pour relancer le show. Ils alternent entre nouveaux et anciens titres : Devil Game, Inside my brain, Little Face, Rude Boy, Pleine de Vie, Nouveau Défi, Climax. Le public réagit bien aux morceaux du nouvel album. En rappel : Roof on fire, La Cause et Assault Final. Dommage, y a pas eu d'invité surprise cette année. J'aurai bien aimé par exemple que le chanteur de Gogol Bordello fasse une petite apparition.
Concert sincère et énergique de l'un de mes groupes préférés. Toutefois, j'aurai espéré une salle pleine à craquer avec une grosse ambiance de folie, mais bon, il faut pas oublier que c'était un lundi soir. Je leur dit à bientôt, car je sais que je vais surement les croiser à différents festivals cet été, et vivement le prochain album que je puisse les voir à nouveau à la Boule Noire.




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