Printemps de Bourges 18/04/08

Finalement, je me suis débarrassé de mes places de Tiken Jah Fakoly et Groundation pour le Printemps de Bourges. J'ai acheté les places un peu sur un coup de tête et me suis rendu compte que sur les cinq groupes proposés, seulement Tiken Jah Fakoly m'intéressait. Et de plus, la programmation du festival off est pour moi, dix fois plus attractive et bien sûr, moins cher puisque tout les concerts sont gratuits. Donc, places vendues en moins de deux minutes à l'entrée de la salle à des mecs louches.

Direction les rues piétonnes du vieux Bourges, devant Le Sancerre pour voir le premier concert assuré par les Fizcus groupe énervé de ska punk. Musicalement pas exceptionnel ni révolutionnaire mais groupe de scène par excellence qui a été très convaincant à faire bouger un public pas encore très chaud sous une pluie fine. Une section cuivre très présente et efficace. Le groupe saute dans tous les sens et j'ai du mal à les prendre en photos. On sent que le groupe est à l'étroit sur la petite scène du Sancerre. Le groupe fait un ska-punk matinée de reggae ou hip-hop. Efficace pour attirer l'attention des différents passants. Le groupe termine par le titre l'Empereur Tomato Ketchup qui déclenche un ultime pogo furieux et un slam du chanteur devant les passants incrédules. Les Fizcus laisse un public chaud comme la braise et déjà bien enivré.

Vient le deuxième groupe Chemempa faisant une démonstration de son ska festif. Beaucoup plus léger et plus professionnel que la précédente troupe. Chemempa a déjà un album tout récent a son actif. Au devant de la scène, le groupe est composé d'un chanteur guitariste/percussionniste, d'un trombone/clarinette et d'une flute traversière. Au second rang on retrouve batterie, guitare et basse. Devant un public complètement éméché le groupe n'avait pas trop de soucis à se faire concernant l'ambiance pour le concert. Le style de musique de Chemempa est très varié : du ska, du reggae, du funk, de la salsa, le tout restant bien énergique. Des textes drôles, un chanteur percutant par sa voix et son humour constant. Les chansons festives s'enchainent de même que les pogos qui deviennent de plus en plus incontrôlables. Il est de plus en plus difficile de rester devant la scène et bientôt les barrières de sécurité entre la scène et la fosse sont totalement défoncées et ne servent plus à rien. Les gens complètement ivres tombent comme des mouches et ça en devient comique. Le groupe termine par une excellente reprise de la Mano Negra, Madame Oscar.

Une excellente soirée un peu gâchée par la pluie et le froid, mais je reste sans aucun regret pour mon choix de revendre mes places de reggae.


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